2017 : entre bonne qualité et faible quantité pour le blé et le raisin

31 août 2017 - Laure Hänggi 
Les céréaliers et les viticulteurs font les premiers bilans des récoltes annuelles. 2017 semble être une année mitigée, des rendements moyens ou mauvais mais une excellente qualité. En cause, les épisodes climatiques extrêmes qui se sont succédé.

L’année 2017 aura marqué les esprits dans le secteur agricole. L’heure est à un premier bilan des récoltes, et les résultats sont étonnants. Pour le blé, après une année 2016 catastrophique, le rendement français moyen est d’environ 71 quintaux par hectare, soit à peu près la moyenne quinquennale. En revanche, la viticulture est à son plus bas niveau historique : seulement 37 millions d’hectolitres sur l’ensemble du territoire français, quand la moyenne est habituellement à 45 millions.

Une année très compliquée sur le plan climatique

Les raisons avancées pour expliquer cette baisse des récoltes sont avant tout liées au climat, pour la viticulture notamment. Le début de printemps très doux a fait sortir les fleurs, les rendant particulièrement vulnérables aux gelées tardives survenues en mai. Il y avait donc peu de grappes, qui ont eu du mal à se remplir à cause de la sécheresse estivale.

Une qualité au rendez-vous

Les conditions climatiques ont aussi permis d’avoir une excellente qualité de récolte. L’un des principaux indicateurs pour le blé est le taux de protéine. Celui de cette année est très bon. Conjugué au rendement dans la moyenne, il permet d’avoir tout de même une bonne récolte. Le vin quant à lui, bien qu’en quantité réduite, promet d’être d’excellente qualité. Les réserves constituées avec les années précédentes permettront de maintenir la présence du vin français sur le marché interne et international.

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