Bien-être animal : les éleveurs s’invitent sur les réseaux sociaux

5 juillet 2017 - La rédaction 
À la suite de la dernière alerte lancée par L214 sur deux élevages porcins en Bretagne, le 29 juin, la filière élevage s'est mobilisée pour répondre. Les ONG n'ont plus le monopole de la communication virale sur les réseaux sociaux.

De nombreux éleveurs, bouchers et commerçants ont manifesté leur soutien à Hénaff, sur la toile et ses réseaux sociaux, notamment Twitter. Selon L214, cette entreprise de production de pâté se fournirait entre autres auprès de deux élevages porcins bretons accusés de pratiques abusives par l’association, dénoncées dans une vidéo de l’ONG parue le 29 juin.

Les ONG n’ont plus le monopole de la toile

Jusqu’à présent, les réseaux d’informations en ligne et à grande échelle étaient surtout mobilisés par les ONG. Les acteurs de la filière élevage veulent actionner les mêmes leviers. Ils ont ainsi lancé, dès la sortie de la vidéo, une pétition en ligne « pour que cessent les actions de L214 ». S’ils reconnaissent que « des dérives existent toujours », précisant que les services de l’État doivent y mettre fin, les vidéos sont selon eux obtenues de manière illégale. Ils accusent l’association de rajouter des extraits qui ne proviennent pas d’élevages français afin d’avoir les images les plus choquantes possibles. Les rédacteurs de la pétition sont clairs : ils demandent aux pouvoirs publics de faire cesser ces actions.

Par ailleurs, le Comité régional porcin de Bretagne encourage le consommateur à visionner une autre vidéo publiée sur Youtube le 26 juin. Elle donne la parole à David Riou, éleveur de porcs breton, qui montre les coulisses de son élevage, dont l’objectif est « d’élever ses animaux pour qu’ils se sentent le mieux possible ».

2 commentaires sur “Bien-être animal : les éleveurs s’invitent sur les réseaux sociaux

  1. “les vidéos sont selon eux obtenues de manière illégale. ”

    Vous pensez que c’est un argument de bonne fois ?
    Que les éleveurs laissent libre accès aux journalistes à leur élevage, et après ils pourront se permettre de critiquer les ONG.

  2. “les vidéos sont selon eux obtenues de manière illégale. ”

    Vous pensez que c’est un argument de bonne fois ?
    Que les éleveurs laissent libre accès aux journalistes à leur élevage, et après ils pourront se permettre de critiquer les ONG.

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