Bio : la fin des aides au maintien définitivement fixée à 2018

28 novembre 2017 - Eloi Pailloux 
C'est la fin d'un léger flottement au sein de la majorité. Les agriculteurs bio sont fixés sur les dispositifs d'aides les concernant pour les trois années à venir.

C’est une épine en moins dans le pied de Stéphane Travert. Son choix de désengager l’État des aides « au maintien » en bio dès 2018 a été validé par les députés, le 16 novembre. Et ce, en dépit de l’avis de la commission des finances de l’Assemblée, qui s’était positionnée pour un report de cette mesure en 2019.

L’arrêt de cette aide, qui était jusqu’à présent dédiée aux producteurs dans les années suivants leur conversion, doit être compensée par un crédit d’impôt spécifique aux agriculteurs bio. Les députés ont en effet acté que ce crédit d’impôt serait effectif pour 2018, 2019 et 2020. Et revu à la hausse, de 2 500 à 3 500 euros par an.

6 commentaires sur “Bio : la fin des aides au maintien définitivement fixée à 2018

  1. Non seulement je trouve cela normal, mais en plus je ne comprends pas qu’on mette en place un crédit d’impôt en faveur du bio !
    Je comprends très bien le pourquoi des primes de reconversion : se plomber le cout de production sans bénéficier des recette correspondantes pendant 3 ans, cela du sens.
    Mais subventionner un secteur dont les prix sont 20% plus élevés, qui connaît un vrai succès auprès des consommateurs avec plus de 15% de croissance par an, qui bénéficie d’une image extraordinaire, ça n’a aucun sens : c’est donner une prime supplémentaire à quelque chose qui n’en n’a pas besoin !
    Ou alors, c’est vrai que les producteurs bio ont besoin d’une aide, que ce soit une prime ou un crédit d’impôt, mais alors là il faut retourner à la vérité qui serait dans ce cas que le cout de production n’est pas 20% mais au moins 50% plus cher et qu’à ce prix, il n’y a plus de consommateurs et donc plus de croissance. Stop à l’enfumage !

    1. je pense qu’il existe une désinformation totale des consommateur concernant les couts de production en bio .
      1 le cout annuelle de l’agrément 800 euros par exploitation environ
      2 les semences leur prix en bio est doublé pour des rendements inférieur de 30 pour cent
      3 si tu élèves le prix des céréales est quasi doublé ;exemple le pris d’une tonne de mais conventionnel avoisine les 200 euros alors qu’en bio il est de 400 euros ,il en est de même pour l’orge 160 conv/350 bio .Ces prix tu peux les consulter sur les sites spécialisés exp agriaffaire
      4 ton exploitation doit etre mécanisé car le travail du sol est différent car pas d’utilisation de produits phito .

      Alors oui je pense pour le vivre au quotidien que le prix de production est bien plus élevé que ce qu’on explique au grand public

      1. Bonjour,

        BIO ne veut pas dire pas d’utilisation de produits phyto, les bio en utilisent. Ils disposent de moins de solutions car restreintes à celles autorisées par un cahier des charges restrictifs.

        Les pesticides à base de cuivre et de soufre sont très utilisés en agriculture biologique car ne disposant que de peu de solutions les personnes faisant de l’AB sont contraintes, pour soigner les plantes, de les utiliser beaucoup plus.

        N’oublions pas que la vie est un équilibre, que tout être vivant est le siège d’une multitudes de réactions chimiques indispensables à la vie et que comme en médecine, le poison vient de la dose.

  2. Non seulement je trouve cela normal, mais en plus je ne comprends pas qu’on mette en place un crédit d’impôt en faveur du bio !
    Je comprends très bien le pourquoi des primes de reconversion : se plomber le cout de production sans bénéficier des recette correspondantes pendant 3 ans, cela du sens.
    Mais subventionner un secteur dont les prix sont 20% plus élevés, qui connaît un vrai succès auprès des consommateurs avec plus de 15% de croissance par an, qui bénéficie d’une image extraordinaire, ça n’a aucun sens : c’est donner une prime supplémentaire à quelque chose qui n’en n’a pas besoin !
    Ou alors, c’est vrai que les producteurs bio ont besoin d’une aide, que ce soit une prime ou un crédit d’impôt, mais alors là il faut retourner à la vérité qui serait dans ce cas que le cout de production n’est pas 20% mais au moins 50% plus cher et qu’à ce prix, il n’y a plus de consommateurs et donc plus de croissance. Stop à l’enfumage !

    1. je pense qu’il existe une désinformation totale des consommateur concernant les couts de production en bio .
      1 le cout annuelle de l’agrément 800 euros par exploitation environ
      2 les semences leur prix en bio est doublé pour des rendements inférieur de 30 pour cent
      3 si tu élèves le prix des céréales est quasi doublé ;exemple le pris d’une tonne de mais conventionnel avoisine les 200 euros alors qu’en bio il est de 400 euros ,il en est de même pour l’orge 160 conv/350 bio .Ces prix tu peux les consulter sur les sites spécialisés exp agriaffaire
      4 ton exploitation doit etre mécanisé car le travail du sol est différent car pas d’utilisation de produits phito .

      Alors oui je pense pour le vivre au quotidien que le prix de production est bien plus élevé que ce qu’on explique au grand public

      1. Bonjour,

        BIO ne veut pas dire pas d’utilisation de produits phyto, les bio en utilisent. Ils disposent de moins de solutions car restreintes à celles autorisées par un cahier des charges restrictifs.

        Les pesticides à base de cuivre et de soufre sont très utilisés en agriculture biologique car ne disposant que de peu de solutions les personnes faisant de l’AB sont contraintes, pour soigner les plantes, de les utiliser beaucoup plus.

        N’oublions pas que la vie est un équilibre, que tout être vivant est le siège d’une multitudes de réactions chimiques indispensables à la vie et que comme en médecine, le poison vient de la dose.

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