#DigitAg : accompagner l’agriculture dans le numérique

20 juin 2017 - La rédaction 
Les pouvoirs publics ont présenté le mardi 20 juin #DigitAg, l'institut de convergence de l'agriculture numérique. Cette entité fédératrice de recherche et d'action devrait permettre d'accompagner l'entrée de l'agriculture dans l'ère du numérique.

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De gauche à droite : Louis Schweitzer, comissaire général à l’investissement ; Véronique Bellon-Maurel directrice de #DigitAg ; Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea.

Le Commissariat général à l’investissement (CGI), à Paris, a présenté #DigitAg, l’institut de convergence de l’agriculture numérique. Financé par le programme Investissement d’avenir, géré par le CGI, cet institut rassemble 17 partenaires autour d’une même table, pour accompagner l’agriculture française dans son évolution numérique. Parmi eux, on retrouve l’Institut national en science et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), qui pilote le partenariat, l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), l’Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA) et des établissements d’enseignement supérieur comme l’Université de Montpellier ou les écoles d’ingénieurs agronomes Montpellier SupAgro ou AgroParisTech.

Chercheurs, entreprises, conseillers agricoles et étudiants travailleront tous ensembles au développement et à la diffusion de nouvelles technologies numériques à l’institut, basé à Montpellier, et ses deux antennes, à Toulouse et Rennes. #DigitAg sera dirigé par Véronique Bellon-Maurel, directrice du département Écotechnologie de l’Irstea.

Le numérique agricole, de multiples enjeux

« Le numérique présente quatre axes d’intérêts majeurs, explique Véronique Bellon-Maurel. D’abord, il doit nous permettre de mieux protéger l’environnement. Mais il doit aussi aider à garantir la sécurité alimentaire, la compétitivité et surtout des conditions de vies correctes pour nos agriculteurs. » Le travail de #DigitAgri sera de rassembler tous les acteurs pour découvrir et diffuser les moyens d’y parvenir. « Il faut développer tout une chaîne de travail entre la récolte des données brutes, leur traitement et la création de valeur, qu’on doit partager équitablement », conclut Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea.

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