Enregistrer les apports d’eau et économiser

20 janvier 2005 - La rédaction 
Pour Olivier Bertrand, maraîcher à Beaucaire (30), la gestion raisonnée de son irrigation, parcelle par parcelle, lui permet de faire des économies d’eau, mais aussi de gagner en qualité sur ses produits.

L’enregistrement des volumes d’eau apportés sur chaque parcelle irriguée de salade permet à Olivier Bertrand, maraîcher à Beaucaire (30), une gestion de l’eau plus affinée sur son exploitation. “À chaque arrosage, je note sur un cahier le type d’irrigation pratiquée, la surface de la parcelle, la quantité d’eau apportée et toutes les observations utiles, notamment sur le climat”, précise-t-il. Au bout de deux ans, ce registre lui a permis de déterminer le profil de ses sols et de constater les différences des capacités en rétention d’eau entre ses parcelles. “La structure des sols est souvent plus complexe qu’on ne l’imagine : il peut y avoir de grandes différences granulométriques au sein d’une même parcelle.” Après avoir raisonné l’irrigation de manière globale sur son exploitation pendant des années, Olivier Bertrand a pu mesurer les économies d’eau qu’il réalise avec cette gestion à la parcelle. Ainsi, il cerne mieux les besoins réels de la plante et peut aussi optimiser le choix de ses variétés en fonction de la structure des sols. “Je plante les variétés les plus sensibles comme la batavia dans les portions les plus filtrantes et réserve ailleurs des variétés plus rustiques.”

Chaque tunnel de salade dispose d’une électrovanne reliée à une commande centrale.

Exigences nationales du référentiel

Irrigation

45. Si les prélèvements d’eau relèvent du régime de l’autorisation, disposer des arrêtés d’autorisation et, si les demandes ont été faites individuellement, des dossiers de demande d’autorisation.

Si les prélèvements d’eau relèvent du régime de la déclaration, disposer des récépissés de déclaration et des prescriptions qui leur sont applicables.

46. Équiper tous les pompages d’eau de l’exploitation d’un compteur d’eau volumétrique.

47. Enregistrer les volumes prélevés au minimum tous les mois.

48. Enregistrer les volumes d’eau apportés sur chaque îlot irrigué de l’exploitation en indiquant les facteurs de déclenchement de l’irrigation.

49. Participer, à compter de la qualification et lorsqu’elles existent, aux actions collectives de gestion quantitative de l’eau et à celles contribuant à une meilleure maîtrise de l’irrigation dans l’exploitation.

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