États généraux de l’alimentation : une bonne volonté généralisée, mais fragile

5 septembre 2017 - Eloi Pailloux 
Une semaine après le démarrage des États généraux de l'alimentation, les premiers échos font état d'une bonne volonté globale au sein des ateliers. Mais des tensions, parfois profondes, entre certains participants, ont pu transparaitre.

La réponse a fusé. Évoquant un document « partial », basé sur des « approximations méthodologiques », la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a répondu à l’UFC-Que choisir, qui publiait le 29 août une étude stigmatisant les marges pratiquées en grandes et moyennes surfaces sur les produits frais bio. Cette passe d’armes s’est déroulée le jour même du démarrage des premiers ateliers des États généraux de l’alimentation. Une pierre dans le jardin des pouvoirs publics, organisateurs de l’évènement, en attente d’échanges constructifs…

Des premiers échos positifs

Si l’ensemble des participants affirme prendre part aux ateliers avec les meilleures intentions, celles-ci pourraient être rapidement mises à l’épreuve. Les relations entre certains acteurs des filières sont historiquement tendues. Le timing serré et l’attente de propositions concrètes, formulés comme des impératifs par le Président de la République, imposent de dépasser rapidement ce type de crispations.

Les échos des premières sessions sont toutefois plutôt positifs. « Les constats sont partagés, et l’envie d’avancer est partagée par tous », témoigne un élu de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qui représente le syndicat dans l’atelier 5, intitulé « Rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs ».

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter