Filière bio : tous les signaux sont au vert

19 septembre 2017 - La rédaction 
Production, transformation, distribution, consommation… tous les échelons de la filière bio connaissent des progressions sur le premier semestre 2017, annonce l'Agence bio le 15 septembre.

Florent Guhl, directeur de l’Agence bio : « Le bio est perçu comme un critère de qualité des produits, et de plus en plus comme une garantie de goût par les consommateurs. »

L’Agence française pour le développement de la bio, ou plus simplement Agence bio, espère que les États généraux de l’alimentation contribueront à approcher la France de l’autonomie en produits bio. Aujourd’hui, 71 % des produits bio consommés sont produits en France ; 81 % si l’on exclut les produits exotiques. « Nous exprimons nos propositions dans les six ateliers auxquels nous participons », explique Gérard Michaut, président de l’Agence bio.

Conversions agricoles : la dynamique se maintient

L’Agence bio compte défendre ces propositions en mettant en avant une explosion du bio, à tous les niveaux, et « qui justifie une politique d’accompagnement ambitieuse. » Si le record établi sur le premier semestre 2016, avec 2996 nouvelles exploitations converties, n’est pas battu, la tendance reste porteuse. Avec 19 nouvelles fermes certifiées par jour, soit 2 965 entre janvier et juin 2017 (+9,2 %), l’attractivité du label auprès des agriculteurs ne se dément pas. Les surfaces converties ou en conversion s’étalent sur 1,77 Mha, soit 6,5 % de la SAU française.

La transformation se situe dans les mêmes eaux : + 8,8 % sur la même période, pour 934 opérateurs bio supplémentaires en six mois. « Un véritable bond en avant », commente Florent Guhl, directeur de l’Agence bio.

Un record pour la distribution

Le nombre d’enseignes de distribution AB sur le premier semestre 2017 est historique : 441 points de vente supplémentaires, en hausse de 11 %. « Ces enseignes sont plus nombreuses et e plus en plus grandes en volume de marchandises», se réjouit Florent Guhl. Un élan dû en grande partie à la demande, également en augmentation. La progression du marché du bio en France est évaluée à 500 M€ sur le premier semestre 2017, comparée à la même période sur 2016. Une estimation qui, là encore, satisfait l’Agence bio qui juge toutefois que ces chiffres « ont vocation à être plus importants. »

Les conditions climatiques ont notamment pénalisé la production de lait, par manque d’alimentation bio pour les vaches, et certains fruits et légumes. « L’approvisionnement montre des limites plus structurelles pour le vin, la viandes ou les œufs », complète Florent Guhl.

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