« Toutes les denrées alimentaires – soit toute substance ou produit, transformé, partiellement transformé ou non transformé, destiné à être ingéré ou raisonnablement susceptible d’être ingéré par l’être humain- qui sont devenues déchets. » Voici la définition officielle que l’Europe donne aux déchets alimentaires, depuis le 18 avril 2018. Elle doit être adoptée formellement par le Conseil de l’Union européenne, le 22 mai 2018, avant d’être publiée au Journal officiel de l’UE.
Au menu : sensibilisation des particuliers et des professionnels
Les instances européennes ne se cantonnent pas à cette définition. Une liste de leviers d’actions, visant la réduction des quantités de déchets alimentaires produits, est également dressée. Les États membres sont notamment invitées à mettre en place des campagnes de sensibilisation des consommateurs à la lutte antigaspi, avec un focus spécifique sur la signification de la date limite de consommation et de la date de durabilité minimale. Les professionnels des filières alimentaires et de la restauration, y compris collective, sont également visés par les actions de communication. Le don alimentaire est à faciliter, via des incitations fiscales.
Objectif ? Réduction la production des déchets alimentaires de 30 % dans l’UE d’ici à 2025, et de 50 % à horizon 2030.
Le #GaspillageAlimentaire est inclus dans la directive #dechets et le Paquet #economiecirculaire 👏🏽: merci à la présidente de SOLAAL, A. Delahaye, très impliquée sur ce dossier https://t.co/Q4FvHYbafH @PE_FRANCE @Europarl_FR @UEfrance @Delahaye_Europe pic.twitter.com/8nl3G0QPZc
— SOLAAL (@SOLAAL_) 7 mai 2018