Guillaume Garot : « Associer l’éducation nationale à la lutte contre le gaspillage »

20 novembre 2017 - Eloi Pailloux 
Guillaume Garot, député de Mayenne, préside l'atelier dix des États généraux de l'alimentation, dédié à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Une idée se dégage : intégrer ces enjeux dans les programmes scolaires.

« Les États généraux sont l’occasion d’impliquer de nouveaux acteurs dans la cause du gaspillage alimentaire, notamment l’éducation nationale. »

La loi contre le gaspillage alimentaire votée en 2015 porte son nom. Guillaume Garot a naturellement endossé le rôle de président de l’atelier 10 des États généraux de l’alimentation (EGA), précisément dédié à cet enjeu. Le député de Mayenne détaille les quatre axes de travail identifiés au fil des séances. « Pour commencer, la nécessité d’aborder la lutte contre le gaspillage à l’échelle territoriale. Deuxième point : l’importance de proposer davantage en matière de sensibilisation et de formation des professionnels. Troisième axe de travail : lever les freins réglementaires aux démarches antigaspi. Enfin, et c’est peut-être le plus fondamental : le gaspillage doit intégrer pleinement l’éducation de nos enfants. »

Guillaume Garot espère que les EGA permettront de créer une dynamique généralisée dans les établissements scolaires, via les programmes. Des représentants de l’éducation nationale ont spécifiquement été invités à éclairer l’atelier 10. « C’est l’un des points forts de ces États généraux que de rassembler tous ceux qui peuvent agir, se réjouit Guillaume Garot. Auparavant, l’éducation nationale n’était pas impliquée. Cela marque une avancée. »

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