Marques de distributeurs, un point sur le Made in France

19 juillet 2017 - Laure Hänggi 
La Fédération indépendante du Made in France s'intéresse aux grandes enseignes françaises de la distribution. En juin 2017, son analyse des produits alimentaires des marques de distributeurs révèle que 40 % d'entre eux sont made in France.

Les grandes enseignes de distribution proposent le plus souvent des marques de distributeurs (MDD) qui leur permettent de faire valoir leur engagement en termes de qualité de produit. La Fédération indépendante du Made in France (Fimif) s’est intéressée, en juin 2017, aux produits issus de ces MDD et à leur origine. Au total, 40 % des produits alimentaires proposés sont d’origine française.

De fortes disparités dans le made in France alimentaire

La Fimif constate que plus les produits alimentaires sont transformés, moins ils semblent être d’origine française. Par exemple, la viande l’est à 96 %, et les produits laitiers à 71 %, à l’opposé des conserves et produits secs qui ne le sont qu’à 11 %.

Au final, Intermarché est placé en tête du classement, avec 54 % des produits made in France, mais ce serait Carrefour qui montre la transparence la plus efficace, avec 82 % des origines françaises indiquées quand la moyenne pour l’ensemble des distributeurs est d’environ 47 %. À contrario, la fédération place Lidl en dernière position, avec 17 % de produits français.

Alors que le secteur des grandes et moyennes surfaces (GMS) représente 110 milliards d’euros de revenus par an, soit 5 % du PIB français, la Fimif pointe la responsabilité sociétale de ces enseignes. Elle a calculé que si les GMS réduisaient de moitié leurs importations pour leurs MDD, la France verrait son déficit commercial réduit de 17,7 % et 23 000 emplois crées. Elle souhaite donc voir la fin de la guerre des prix, et un recentrage sur le Made in France et l’emploi français.

2 commentaires sur “Marques de distributeurs, un point sur le Made in France

  1. A qui la faute, les échanges internationaux sont là pour favoriser des difficultés à identifier les provenances , ils sont là pour créer de fortes distorsions dans la valeur des biens et leur qualité, ils sont là aussi pour causer un désastre écologique que personne ne soulève suffisamment..

  2. A qui la faute, les échanges internationaux sont là pour favoriser des difficultés à identifier les provenances , ils sont là pour créer de fortes distorsions dans la valeur des biens et leur qualité, ils sont là aussi pour causer un désastre écologique que personne ne soulève suffisamment..

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