Pour nourrir le monde, la FAO mise sur l’agro-écologie

5 avril 2018 - Eloi Pailloux 
Le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a exprimé, le 3 avril, sa conviction que l'agro-écologie pouvait nourrir la planète. Lors du Symposium international sur l'agro-écologie, à Rome, il invite chaque pays à encourager et à structurer ce mode de production.

Le deuxième Symposium sur l’agro-écologie se déroule du 3 au 5 avril 2018 à Rome.

Le deuxième Symposium international sur l’agro-écologie se tient à Rome du 3 au 5 avril. L’occasion, pour le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano da Silva, d’exprimer sa confiance en l’agro-écologie.

Selon lui, ce mode de production, posé en alternative au modèle intensif, « pourrait nourrir le monde à travers des systèmes alimentaires durables préservant l’environnement. »

Un discours d’introduction tenu par Stéphane Le Foll

Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture français (2012-2017) ayant fait de l’agro-écologie un axe fondamentale de son action au gouvernement, était invité à prononcer le discours d’ouverture du Symposium. Il a soutenu la position de José Graziano da Silva, et appelé à prendre des mesures pour lancer une « révolution doublement verte » en matière de production agricole, « qui s’appuiera sur la nature, la science et le savoir local. »


« Pour avancer, nous avons besoin que davantage de gouvernements et de décideurs politiques issus du monde entier s’impliquent » a estimé le directeur général de la FAO. Une trentaine de pays à ce jour, particulièrement latino-américains, mais aussi la Corée du Sud, la Chine, la Côte d’Ivoire, ainsi que l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark, la France, la Suisse et l’Italie… ont adopté un cadre législatif ou réglementaire pour encourager le développement de l’agroécologie.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter