Une plateforme pour vendre des déchets organiques

28 juin 2017 - La rédaction 
Pour mettre en relation les producteurs de déchets organiques et les porteurs de projets de méthanisation, Suez crée une nouvelle plateforme digitale facilitant la vente et l'achat de cette matière première.

Photo Martina Nolte

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Les propriétaires de méthaniseur pourront, grâce à Organix, trouver plus facilement de la matière première pour alimenter leur installation. Photo : Martina Nolte

C’est une première en France : une plateforme en ligne pour vendre, aux enchères ou directement, des déchets agricoles. Appelée Organix, cette plateforme, créée par Suez et lancée le 26 juin, doit mettre en lien producteurs de déchets organiques et méthaniseurs, dans une optique d’économie circulaire et de recyclage.

Suez s’engage sur la logistique et la qualité

Suez assurera toute la logistique de la plateforme, et le transport des marchandises. Par ailleurs, l’entreprise se porte garante de la qualité des déchets organiques vendus, par des audits réguliers. L’orientation des déchets dans telle ou telle voie de traitement dépend de leurs natures, et des besoins. C’est aussi pour cela que Suez contrôlera les matières organiques vendues sur Organix, afin de les orienter au mieux vers la voie de recyclage la plus optimale. Des contrôles permettront de prévoir les quantités à venir, ce qui assurera un approvisionnement pérenne aux exploitants de méthaniseurs.

2 commentaires sur “Une plateforme pour vendre des déchets organiques

  1. Bonjour
    Cette plateforme est un cheval de Troie pour le ´s methaniseurs agricoles .
    En effet , la biologie d’un methaniseur est complexe et nombre d’arrêts sont souvent la cause d’un mauvais équilibre des nutriments à l’intérieur de celui ci .
    Ces déchets n’ont pas tous une valeur marchande par rapport à leur pouvoir methanogéne .
    Mais avec cette plateforme , les jeunes methaniseurs qui vont manquer de produits à methaniser vont se jeter sur ces opportunités et paralyseront leur biologie et /ou vont payer des déchets qui ne valent pas leur prix .
    Certains déchets doivent continuer à être rémunérateur de la méthasation agricole , en particuliers les déchets déconditionnés qui sont toujours très pollués par des matières plastiques se retrouvant dans les sols à l’épandage .
    Personnellement , je pense que ces grands groupes veulent le monopole de la filière déchet sans avoir les contraintes de l’épandage en se déresponsabilisant de la traçabilité .
    Il est beaucoup plus serein de travailler en direct avec les producteurs de déchets , celà constitue une approche circulaire sur des projets de bio économie beaucoup plus durable .
    La bimethanisation est une filière agricole de confiance et de partenariat , ne faisons pas en sorte qu’elle devienne industrielle .
    Rendez vous dans 1 an pour constater mes dires !!!!
    Philippe

  2. Bonjour
    Cette plateforme est un cheval de Troie pour le ´s methaniseurs agricoles .
    En effet , la biologie d’un methaniseur est complexe et nombre d’arrêts sont souvent la cause d’un mauvais équilibre des nutriments à l’intérieur de celui ci .
    Ces déchets n’ont pas tous une valeur marchande par rapport à leur pouvoir methanogéne .
    Mais avec cette plateforme , les jeunes methaniseurs qui vont manquer de produits à methaniser vont se jeter sur ces opportunités et paralyseront leur biologie et /ou vont payer des déchets qui ne valent pas leur prix .
    Certains déchets doivent continuer à être rémunérateur de la méthasation agricole , en particuliers les déchets déconditionnés qui sont toujours très pollués par des matières plastiques se retrouvant dans les sols à l’épandage .
    Personnellement , je pense que ces grands groupes veulent le monopole de la filière déchet sans avoir les contraintes de l’épandage en se déresponsabilisant de la traçabilité .
    Il est beaucoup plus serein de travailler en direct avec les producteurs de déchets , celà constitue une approche circulaire sur des projets de bio économie beaucoup plus durable .
    La bimethanisation est une filière agricole de confiance et de partenariat , ne faisons pas en sorte qu’elle devienne industrielle .
    Rendez vous dans 1 an pour constater mes dires !!!!
    Philippe

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