Cop21 : la Ferme laitière bas carbone à l’agenda des solutions

27 novembre 2015 - La rédaction 
La Ferme laitière bas carbone, retenue dans l'agenda des solutions de la Cop21, est un modèle de production portée par le Cniel*. Elle sera présentée ce mardi 1er décembre au Bourget (zone bleue) et le 2 décembre dans la zone Espace génération climat, avec onze autres solutions agricoles française.

L'atout de la Ferme laitière bas carbone, ce sont les prairies permanentes. Celles-ci stockent par le jeu de la photosynthèse 570 kg de carbone par hectare et par an (soit 2090 eqCO2/ha/an). Autre plus : les aménagements prévus pour diminuer notamment la consommation en énergie.
 

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Stockage de carbone dans les prairies et diminution des rejets de méthane par les bovins sont au programme de la Ferme laitière bas carbone.

Les achats d'engrais minéraux sont réduits grâce aux utilisations du fumier pour fertiliser les parcelles. Ce type de ferme achète aussi moins d'aliments, cultive plus de légumineuses et accroisse leur autonomie alimentaire. Elle travaille sur la digestibilité des fourrages, laquelle impacte la fermentation enthérique et diminue les rejets de méthane par les vaches.

Objectif : – 20 % d'émissions par litre de lait
Le programme « ferme laitière bas carbone » se fixe pour objectif de diminuer de 20 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) par litre de lait produit en 10 ans. En parallèle, il engage les agriculteurs à augmenter le stockage du carbone dans les sols. Cette démarche s'appuie sur le diagnostic réalisé avec le logiciel Cap'2ER en cours de certification. 1700 fermes, sur les 4000 engagées dans la démarche, ont été diagnostiquées. 171 d'entre elles ont déjà des pratiques bénéfiques.

Bon pour le climat et bon pour l'économie
Chaque éleveur peut calculer ses émissions de GES, en isoler les causes et mettre en place des leviers d'amélioration. Ainsi 14 % d'émissions de GES ont été évitées sur ces fermes et les coûts de production sont 8 % inférieurs à ceux d'une ferme classique. « L'argument économique est la clé d'entrée pour faire monter en puissance ce modèle », souligne Marie-Thérèse Bonneau, administrative du Cniel et productrice de lait en Vendée. Autre atout souligné par la professionnelle : « Chacun reste libre de choisir les évolutions à effectuer. »

Découvrir Beef Carbon, autre démarche retenue dans l'agenda des solutions de la Cop21.

* Cniel : Centre national interprofessionnel de l'économie laitière

 

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