Enrichir les sols avec du compost-mortem

2 mai 2019 - Eloi Pailloux 

Si les Anglais compostent les livres sterling retirées de la circulation, les Américains de l’État de Washington pourront désormais se composter eux-mêmes – après leur décès. Faire don de son corps à l’agriculture, pour fertiliser les champs sans utiliser de produits de synthèse, c’est le calcul écolo que le gouverneur de cet État veut offrir à ses concitoyens. Le principe, décrit par le journal le Parisien, est simple : le défunt est enterré dans un linceul biodégradable, dans une terre spécifiquement étudiée (paille, végétaux dégradés). Après douze mois, et la réduction des os en poudre, la famille peut récupérer environ un mètre cube de compost. En France, malgré une tentative d’une sénatrice, en 2016, d’ouvrir la porte à cette pratique, la démarche reste interdite.

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