Une filière pommes qui concilie fast-food et made in France

20 septembre 2022 - Eloi Pailloux 
La pomme fêtera en 2023 les 20 ans de son arrivée dans les menus enfants proposés par McDonald's. Une filière à part entière a été construite pour approvisionner les restaurants de l'enseigne. Elle concilie trois engagements : origine France, label Vergers écoresponsables et désormais Haute valeur environnementale.

Chez McDonald’s, vous consommerez désormais des pommes certifiées Haute valeur environnementale (HVE). L’enseigne communique sur cette nouveauté dans un communiqué publié le 14 septembre dernier. Un engagement qui s’articule avec deux autres promesses plus anciennes : une origine France exclusive, depuis 2014, et le label Vergers Écoresponsables, depuis 2016. Et McDonald’s veut aller plus loin. Éloi De La Celle, directeur achats qualité logistique environnement de McDonald’s France, affirmait le jour même, lors d’une visite de verger dans l’Hérault : « Nous voulons identifier de nouvelles pistes de progrès et des pratiques agricoles toujours plus vertueuses. »

73 arboriculteurs sous contrat en 2021

En attendant, et pour assurer sa triple promesse actuelle, McDonald’s s’est entouré d’acteurs spécialisés et a structuré sa propre filière. Dans cette chaîne agro-alimentaire, le maillon le plus proche de McDonald’s est Florette Food Service, l’un de ses fournisseurs historiques. L’antériorité des liens existe aussi, depuis 20 ans, entre Florette et le maillon suivant, Cofruid’Oc. Cette entreprise est un acteur majeur du segment fruits et légumes dans le sud-est de la France. Le maillon suivant ? Les 73 arboriculteurs situés en Occitanie, Provence Alpes-Côtes d’Azur, Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire et Auvergne Rhône Alpes. Ils ont produit l’ensemble des 1600 tonnes de pommes consommées en restaurant sur 2021.

Des relations historiques pour une filière d’avenir

Les représentants de McDonald’s, Florette et Cofruid’Oc insistent en chœur sur l’importance de rapports historiquement solides pour réussir à tenir plusieurs engagements de front. Éloi De La Celle rappelle ainsi que la longévité des rapports passés est garante de la pérennité de la démarche : « Une contractualisation de long terme est une sécurité importante pour les arboriculteurs : nous leur demandons d’être exigeants, il est important qu’ils sachent que leurs efforts seront valorisés sur la durée. »

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