Générations futures veut faciliter le contact entre citoyens et élus, notamment sur les sujets agricoles

24 janvier 2020 - Eloi Pailloux 
L'ONG Générations futures entend faciliter la vie des citoyens qui souhaiteraient demander des comptes à leurs élus locaux, en particulier les maires. L'initiative concerne notamment le dossier de la protection des riverains vis-à-vis des pesticides, brûlant depuis septembre 2019.

À l’approche des élections municipales, Générations futures lance une plateforme web intitulée « Shake ton politique », le 23 janvier. Le concept est simple : l’ONG entend simplifier le contact entre les élus et les citoyens. Le site recense les adresses mails de plus de 35 000 maires, et propose à tout un chacun d’interpeler celui de sa commune, sur différentes thématiques liées à la santé et l’environnement. Générations futures met notamment en avant la protection des riverains vis-à-vis des pesticides agricoles, qui fait polémique depuis plusieurs mois et l’engagement de plusieurs dizaines de maire sur ce dossier.

Contact direct avec l’élu

L’ONG en profite pour pousser ses propres idées, via un formulaire à envoyer aux maires recensant dix propositions sur le thème de l’agriculture. Les élus peuvent ensuite s’engager sur une ou plusieurs d’entre elles, via un formulaire en ligne. L’association envisage à terme de réaliser une carte selon les retours reçus. Il est toutefois possible pour le citoyen de rédiger un mail de son cru, ou d’ajouter ses propres commentaires au mail-type de Génération futures. Précision, concernant les municipales 2020 : seuls les maires en postes sont concernés, et pas l’ensemble des candidats.

Shake ton élu propose, en plus du sujet « pesticides », une série de dossiers politiques d’actualité, des pétitions, ou encore des textes en consultation publique. « L’objectif est d’aider les citoyens à s’y retrouver, à s’approprier des procédures politiques parfois complexes », détaille Nadine Lauverjat, coordinatrice de Générations futures. L’ONG projette d’élargir les fonctionnalités de ce site. La possibilité d’interpeller les ministres, ainsi que les élus « nationaux » (députés, sénateurs), via leurs mails et comptes Twitter, est déjà prévue. Celle d’intégrer des dossiers « extra politiques », pour questionner des responsables d’entreprises privées par exemple, est en réflexion.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter