La commission européenne formule des recommandations sur le transport des animaux d’élevage

“Transporter des animaux vivants sur de longues distances peut avoir des effets néfastes sur leur bien-
être” affirme Eva Lindström, membre de la Cour des comptes européennes, dans un rapport publié le 17 avril par la Commission européenne. L’instance souhaite accélérer sur ce dossier, en vue de la prochaine révision de la réglementation de l’Union Européenne sur le bien-être animal.

UN TIERS DES TRANSPORT DÉPASSE LES 8 HEURES

Comme le souligne le rapport, le transport routier, maritime, ferroviaire ou aérien aurait un impact négatif sur le bien-être de l’animal. Le transport représente un stress et les animaux peuvent souffrir
de faim, de soif, de chaleur, de manque d’espace ou encore d’absence de repos. Leur bien-être dépend
de la distance ainsi que de la durée du voyage, qui ne sont pas les mêmes suivant les pays traversés.
Ainsi, plus d’un trajet sur trois dépasse les 8 heures et 4 % les 24 heures. Un sujet qui préoccupe un nombre croissant de citoyens. En France, plusieurs ONG ont ainsi récemment écrit au ministre de l’Agriculture, pour lui demander d’agir.

PROMOUVOIR LE TRANSPORT DE VIANDE PLUTÔT QUE D’ANIMAUX VIVANTS

Une des solutions, pour faire évoluer le confort des animaux, serait de limiter le nombre et la durée de trajet. Dans son rapport, la Commission européenne propose donc de transporter la viande plutôt que
les animaux vivants. Une initiative plus durable, qui ne serait néanmoins pas forcément plus rentable. C’est pourquoi la Commission européenne propose de rapprocher le lieu d’abattage du site de production. Si cela peut être une solution à petite échelle, la piste nécessite d’être approfondie.