Lait : 900 éleveurs intègrent une nouvelle démarche liant durable et rentable

30 janvier 2018 - Stéphanie Ayrault 
Des pratiques plus respectueuses de l'environnement, et davantage rémunératrices au sein de la filière lait. La formule fait des émules. Le groupe Bel vient de contractualiser dans ce sens avec près de 900 éleveurs laitiers.

La liste s’allonge pratiquement chaque semaine. Une nouvelle démarche conciliant durabilité et rémunération des éleveurs se développent au sein de la filière laitière. L’Association des producteurs de lait Bel Ouest (APBO) et le Groupe Bel ont officialisé, le 29 janvier, leur accord pour une meilleure valorisation du lait. La signature de la « Charte de confiance pour des pratiques de production laitière durable et une meilleure valorisation du lait » va dans ce sens. Au cœur de cette charte, notamment : l’obligation d’une alimentation sans OGM et un pâturage de 150 jours minimum par an.

Des « techniques d’élevage respectueuses de l’environnement et du bien-être des animaux, ancrées dans la tradition pastorale et favorisant un approvisionnement en fourrages locaux » sont également préconisées. La mise en œuvre de ces pratiques est rémunérée sous forme de primes mensuelles de 21 euros pour 1000 litres. Cet accord prévoit la garantie, tout au long de l’année, d’un prix de référence moyen pour le lait acheté qui s’élève à 350 euros pour 1000 litres.

Et la démarche n’est pas confidentielle : l’APBO représente près de 900 producteurs, soit la quasi-totalité des éleveurs laitiers en contrat avec l’entreprise Bel.


Le lait monoprix adopte la méthode « C'est qui le patron ?! »

100 % de la gamme de lait UHT de marque Monoprix est désormais produite selon le cahier des charges « C'est qui le patron ?! ». Il s'agit du premier « co-branding » d'une enseigne avec la Marque du Consommateur. La démarche concerne près de 10 millions de litres chaque année. Si le changement est opérationnel depuis novembre les nouveaux packagings débarquent dans les rayons le 30 janvier.

2 commentaires sur “Lait : 900 éleveurs intègrent une nouvelle démarche liant durable et rentable

  1. Cette démarche n’est pas nouvelle (Confer La Prospérité Fermière qui prévoit une 3ème règle: le bien-être animal) et on pourrait même pousser la période de pâturage à 6 mois dans les régions de bocage.
    On sent bien une volonté de redonner du sens aux prairies permanentes qui ont été malmenées avec l’arrivée du maïs (arrachage des haies, pommiers, irrigation, importation de soja qui finit par une augmentation du coût de la ration….). C’est une très bonne chose pour les consommateurs!

  2. Cette démarche n’est pas nouvelle (Confer La Prospérité Fermière qui prévoit une 3ème règle: le bien-être animal) et on pourrait même pousser la période de pâturage à 6 mois dans les régions de bocage.
    On sent bien une volonté de redonner du sens aux prairies permanentes qui ont été malmenées avec l’arrivée du maïs (arrachage des haies, pommiers, irrigation, importation de soja qui finit par une augmentation du coût de la ration….). C’est une très bonne chose pour les consommateurs!

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