Le bien-être animal et humain, préoccupation majeure des plus jeunes

14 avril 2021 - Laure Hänggi 
Selon une étude réalisée en ligne par l'institut d'études YouGov France auprès des 18-34 ans, le bien-être animal et celui de l’éleveur, sont une priorité pour cette tranche de la population. Les résultats ont été présentés lors du Digitalk organisé le 13 avril par les Laiteries H. Triballat Rians.

Un panel d’un millier de jeunes, âgés de 18-34 ans, a répondu à une étude alimentaire qui se tenait du 23 au 25 mars 2021 en ligne. Selon Eric Birlouez, sociologue de l’agriculture et de l’alimentation, qui intervenait lors d’un événement organisé par les Laiteries H. Triballat Rians, le 13 avril, où les résultats ont été présentés, ces derniers montrent que les milléniaux se préoccupent à la fois du bien-être animal mais aussi de celui de l’humain.

Bannir le mauvais traitement animal et humain

L’étude démontre qu’un bon nombre de jeunes interrogés place le bien-être de l’éleveur et de l’animal, au cœur de l’alimentation. Pour 36% des personnes interrogées, un produit laitier est de qualité si le lait utilisé a été produit dans le respect du bien-être animal. Un élevage durable est, pour 54% du panel, un élevage qui permet l’accès au plein air à ses animaux et pour 44%, un prix du lait qui rémunère dignement ses éleveurs. Les 18-34 ans ont aussi mis l’aspect social au premier plan. Une marque engagée doit, pour 47% d’entre eux, payer correctement le lait à ses éleveurs mais elle doit aussi porter une attention particulière à ses salariés et leur offrir de bonnes conditions de travail (30%). L’aspect environnemental, par exemple l’usage limité des plastiques, préoccupe 36% des interrogés.

Bien manger à la française

Les attitudes et attentes générales du panel interrogé est à l’image de la société française selon Eric Birlouez. Pour 21% des jeunes questionnés, la priorité est le bon goût des produits et le partage convivial d’un repas. 19% souhaiteraient améliorer leur alimentation pour la santé et la planète mais, l’aspect financier reste un frein. 14% essayent néanmoins de changer leurs habitudes alimentaires pour être plus respectueux, de la nature, des animaux et des agriculteur. « Pour 44%, soit un millénial sur deux, la transition alimentaire est nécessaire pour retrouver une alimentation durable et responsable », constate Eric Birlouez.

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