Le bio devrait continuer à progresser, mais reste concentré sur relativement peu de consommateurs

11 septembre 2019 - Eloi Pailloux 
Le bio représente 4,8 % de part de marché pour les grandes et moyennes surfaces. Un chiffre qui devrait grimper à terme jusqu'à 11%, selon le cabinet Nielsen. Avant de plafonner, en raison des contours resserrés de la population qui consomme bio, concentrée sur les salaires élevés.

La société d’analyse de données Nielsen publie, le 4 septembre, une étude décryptant plusieurs aspects de l’essor actuel du bio. Selon les chiffres cités par le document, le bio représente 4,8 % des ventes en grandes et moyennes surfaces (GMS) en 2019, contre 4,1 % en 2018 et 3,5 % en 2017. Les différentes enseignes jouent un rôle moteur dans cette progression en poussant le label dans leurs rayons. Selon Nielsen, le consommateur s’est vu proposer 28 % de produits bio en plus en 2019 par rapport à 2018. Et la progression n’est pas encore terminée.

Trois quarts des achats concentrés sur 20 % de la population

Les auteurs de l’étude estiment que la vague verte devrait, à terme, se stabiliser autour de 11 % de part de marché dans les GMS. Pourquoi pas plus ? Parce que le label « à la petite feuille » reste réservé à un segment de consommateurs assez resserré. Deux tiers des achats des produits bio relèveraient ainsi de « gros acheteurs de bio » qui ne représentent que 20 % des Français. Ces « gros consommateurs » consacreraient 12 % de leurs dépenses au bio. Nielsen estime ainsi que la « naturalité » des produits, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou la limitation des emballages sont des axes stratégiques à même de séduire un public plus large que le bio.

2 commentaires sur “Le bio devrait continuer à progresser, mais reste concentré sur relativement peu de consommateurs

  1. S i le marché du bio est évalué à 11 % de la consommation alimentaire, les objectifs du Ministre de l’agriculture en ce qui concerne les surfaces agricoles consacrées au bio( 12,5 %) ne sont elle pas trop ambitieuses ?

  2. S i le marché du bio est évalué à 11 % de la consommation alimentaire, les objectifs du Ministre de l’agriculture en ce qui concerne les surfaces agricoles consacrées au bio( 12,5 %) ne sont elle pas trop ambitieuses ?

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