Le ministre de l’agriculture se prononce au sujet du RIP sur le bien-être animal

23 septembre 2020 - Stéphanie Ayrault 
Lancée durant l’été, la proposition de référendum d’initiative partagée (RIP) sur le bien-être animal est portée par près de 60 associations de défense des animaux. Lors d’une table ronde sur la chaîne alimentaire organisée au Space à Rennes, le 16 septembre, le ministre de l’Agriculture a défendu sa vision du bien-être animal, remettant l’éleveur au centre du débat.

Pas de public ni de stands cette année au Salon de l’élevage et des productions animales, Space, à cause du contexte sanitaire. Pour marquer leur présence annuelle, les organisateurs ont misé sur le numérique. Ils ont accueilli le 16 septembre, à Rennes, Julien Denormandie à l’occasion d’une table ronde sur la chaîne alimentaire et ses maillons.

Mettre la rémunération de l’éleveur au centre des discussions

En présence d’éleveurs, de la Chambre d’agriculture de Bretagne, d’acteurs économique comme Agrial, Eureden et LDC, le ministre de l’Agriculture n’a pas hésité à donner son point de vue sur le Référendum d’initiative partagée, Rip, lancée début juillet (voir encadré). « Je respecte les processus démocratiques mais je ne pense pas que ce soit le bon véhicule ». Une initiative qui demande de stopper l’élevage intensif. « Mais on ne sait pas ce que c’est l’élevage intensif », justifie le ministre. Il estime que les Français ne sont pas assez informés des conséquences de l’arrêt des volailles élevées en cage. S’appuyant sur l’exemple du coq Maurice sur l’île d’Oléron, le ministre est persuadé que les citoyens ne sont pas prêts à accepter davantage de poules en liberté dans les campagnes, à proximité de chez eux. « Toutefois, la société veut cette transition, et vite, ajoute-t-il. Le débat doit alors se concentrer sur le coût de cette transition et mettre la rémunération de l’éleveur au centre de la discussion. »

La proposition de référendum d’initiative partagée (RIP) sur le bien-être animal a été lancée le 2 juillet. Elle est portée par les trois chefs d’entreprises Xaviel Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon, ainsi que le journaliste Hugo Clément. 57 associations de défenses des animaux et de l’environnement soutiennent cette démarche. Celle-ci défend la sortie de l’élevage intensif (interdiction de l’élevage en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur en 2040), l’interdiction de l’élevage en cage en 2025 ou encore l’interdiction des expérimentations sur les animaux. Des mesures qui sont loin de faire l’unanimité au sein du secteur agricole. Certaines voix ont par ailleurs souligné le soutien financier apporté par plusieurs investisseurs, tel que Xavier Niel, au marché des substituts à la viande. Début septembre, le RIP avait reçu le soutien de 139 parlementaires. Ils doivent être 185 pour que le référendum puisse être organisé.

2 commentaires sur “Le ministre de l’agriculture se prononce au sujet du RIP sur le bien-être animal

  1. Initiative absurde qui tend à mettre les animaux au même niveau que les hommes.
    On ne peut pas changer la nature des choses et vouloir à ce point la modifier. C’ est un acte contre-nature,.

    Ainsi , le cerf pourchassé par une meute de chiens, l’est comme il l’aurait été autrefois par des loups ou des ours. C’est e la prédation naturelle. La chasse, à courre ou autre, n’est pas cruelle en soi, c’est la nature qui est cruelle. Poursuivre un cervidé ou un sanglier c’est contribuer à préserver le caractère sauvage de ces animaux, faute de quoi ils deviendraient des animaux quasi domestiqués et perdraient ce qui fait leur qualité et leur beauté, leur spontanéité.
    Il y a un paradoxe dans ce débat que les “défenseurs” des animaux ne veulent pas voir : si les animaux sont sauvages, leur espace de vie, lui est, certes naturel, mais surement pas sauvage : nos forêts sont des espaces exploités, mais surement pas sauvages. Il faut donc réguler, mais réguler d’une façon qui s’inscrive dans la façon de vivre et en adéquation avec la conformation de ces animaux.
    La chasse , et particulièrement la vènerie, contribue à la fois et d’une part, à cette régulation – obligatoire – et à la préservation de cette spontanéité naturel dans les comportements , ce qui qualifie ces animaux et fait que nous les aimons et les admirons.

    Sur les animaux de cirque, là aussi on marche sur la tête et les “défenseurs ” agitent des contre-vérités sans vergogne : quel dompteur de fauves maltraite ses animaux – qu’il a souvent très chèrement payé – ? Le risque, c’est que l’animal finisse par se rebiffer contre celui qui l’agresse : ce n’est pas le fouet du dompteur qui empêcherait un lion ou un tigre de sauter sur son dresseur maladroit ou mal intentionné. Absurde, absurde.

    Demain, on interdira l’usage de la cravache dans l’équitation, et aussi les mors, les éperons, et le dressage, etc.
    C’est n’importe quoi !

    Même si il y a des abus, des maladresses, comme partout, cela ne justifie pas cette initiative qui vise surtout à retirer de notre culture et de notre civilisation un rapport hiérarchisé avec les animaux et mettre ceux-ci à l’égal de l’homme.
    C’et un délit contre la nature, la vraie !

  2. Initiative absurde qui tend à mettre les animaux au même niveau que les hommes.
    On ne peut pas changer la nature des choses et vouloir à ce point la modifier. C’ est un acte contre-nature,.

    Ainsi , le cerf pourchassé par une meute de chiens, l’est comme il l’aurait été autrefois par des loups ou des ours. C’est e la prédation naturelle. La chasse, à courre ou autre, n’est pas cruelle en soi, c’est la nature qui est cruelle. Poursuivre un cervidé ou un sanglier c’est contribuer à préserver le caractère sauvage de ces animaux, faute de quoi ils deviendraient des animaux quasi domestiqués et perdraient ce qui fait leur qualité et leur beauté, leur spontanéité.
    Il y a un paradoxe dans ce débat que les “défenseurs” des animaux ne veulent pas voir : si les animaux sont sauvages, leur espace de vie, lui est, certes naturel, mais surement pas sauvage : nos forêts sont des espaces exploités, mais surement pas sauvages. Il faut donc réguler, mais réguler d’une façon qui s’inscrive dans la façon de vivre et en adéquation avec la conformation de ces animaux.
    La chasse , et particulièrement la vènerie, contribue à la fois et d’une part, à cette régulation – obligatoire – et à la préservation de cette spontanéité naturel dans les comportements , ce qui qualifie ces animaux et fait que nous les aimons et les admirons.

    Sur les animaux de cirque, là aussi on marche sur la tête et les “défenseurs ” agitent des contre-vérités sans vergogne : quel dompteur de fauves maltraite ses animaux – qu’il a souvent très chèrement payé – ? Le risque, c’est que l’animal finisse par se rebiffer contre celui qui l’agresse : ce n’est pas le fouet du dompteur qui empêcherait un lion ou un tigre de sauter sur son dresseur maladroit ou mal intentionné. Absurde, absurde.

    Demain, on interdira l’usage de la cravache dans l’équitation, et aussi les mors, les éperons, et le dressage, etc.
    C’est n’importe quoi !

    Même si il y a des abus, des maladresses, comme partout, cela ne justifie pas cette initiative qui vise surtout à retirer de notre culture et de notre civilisation un rapport hiérarchisé avec les animaux et mettre ceux-ci à l’égal de l’homme.
    C’et un délit contre la nature, la vraie !

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