Les légumineuses, source de protéines végétales pour une alimentation durable

26 mai 2016 - La rédaction 
2016 est l'année internationale des légumineuses : l'occasion pour l'Inra de faire le point sur le potentiel de ces végétaux, riches en protéines et aux multiples bénéfices environnementaux.

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Marie-Hélène Jeuffroy, agronome et directrice de recherche à l’unité agronomique de l’Inra de Versailles-Grignon, et Michel Magrini, directeur de recherche au département Alimentation humaine de l’Inra, ont fait le point sur les protéines végétales le 26 mai.

A l'occasion de l'année internationale des légumineuses, l'Institut national de la recherche agronomique, Inra, a fait le point sur les protéines végétales le 26 mai. Réduction des apports azotés, diminution des émissions de gaz à effets de serre, rupture des cycles des bioagresseurs et des adventices, diminution de l'apparition des phénomènes de résistance, couverture du sol en interculture,… les bénéfices environnementaux des légumineuses sont nombreux et bien connus. Pourtant, moins de 2 % de la surface agricole leur est dédiée en France.

Pour Marie-Hélène Jeuffroy, agronome et directrice de recherche à l'unité agronomique de l'Inra de Versailles-Grignon,  leur culture n'est « techniquement pas plus compliquée, elle nécessite de s'adapter et de raisonner différemment ». Un des freins à leur développement : la concurrence des protéines de soja importées, qui limite le débouché en alimentation animale.

Dans ce contexte, l'alimentation humaine offre un potentiel de développement important.  Jean-Michel Magrini, directeur de recherche au département Alimentation humaine de l'Inra, regrette qu'en France, les légumineuses soient considérées comme une source de féculent dans la pyramide alimentaire. Dans d'autres pays, elles sont présentées comme une source protéique, et plus ancrées dans les habitudes alimentaires. Pâtes à base de légumineuses, plats préparés, spécialités végétariennes, … les innovations se multiplient pour que les français retrouvent le goût des légumineuses.    

Pour produire 1 kg de protéine animale, il faut fournir en moyenne 5 kg de protéine végétale. Un ratio qui varie en fonction des filières étudiées.

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