Les Nations Unies en faveur d’une transition agricole

7 juin 2017 - La rédaction 

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Jose Grazinao da Silva a expliqué que si les systèmes intensifs ont eu le mérite d’augmenter la production agricole, ils ont un coût environnemental.

« L’intensification de l’agriculture favorise la déforestation, les pénuries de ressources en eau, l’épuisement des sols et les émissions de gaz à effet de serre, a indiqué José Graziano da Silva, directeur de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la commission agriculture du Parlement européen le 30 mai. Nous devons passer de systèmes de productions à forte utilisation d’intrants à des systèmes de productions à forte utilisation de connaissances. » Si les systèmes d’élevage intensifs ont permis une nette augmentation de la production agricole, ils comportent également un coût environnemental, a-t-il insisté.

Quatre enjeux majeurs identifiés

Le directeur de la FAO a mis l’accent sur quatre principaux problèmes à venir : le changement climatique, la propagation des ravageurs et des maladies transfrontalières, les pertes et le gaspillage alimentaire et l’importance d’éradiquer toutes formes de malnutrition dans le monde. Dans ce cadre, l’organisation onusienne soutient l’agriculture intelligente face au climat, l’agro-écologie et l’agroforesterie.

« Les parlementaires ont non seulement les moyens de faire de la nutrition l’une des priorités du programme politique et législatif, mais ils peuvent également garantir que ces programmes auront le budget nécessaire pour leur mise en œuvre», a-t-il par ailleurs souligné. Il a également salué le travail des membres du Parlement européen pour la création de « l’Alliance contre la faim » dans la lutte contre la malnutrition en Europe.


Devant la commission agriculture du Parlement européen, le directeur de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a rappelé les enjeux pour l'agriculture de demain et les leviers des parlementaires.

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