L’Olympique lyonnais et le PSG rivalisent sur le terrain… agricole

14 janvier 2020 - La rédaction 
Certains clubs de la Ligue 1 de football développent des projets agricoles à proximité de leur stade ou centre d'entraînement. Et ce, sans oublier de prendre en compte l'aspect environnemental : le jus de poire du PSG sera bientôt bio, et le miel de l'OL est produit dans une zone dédiée à la biodiversité.

En plein match, un joueur de foot peut manquer de jus. Ça n’est pas le cas au Paris Saint-Germain. Depuis le 4 décembre, et un match contre Nantes au Parc des Princes, le club de la capitale propose aux spectateurs un jus de poire maison. Les fruits sont produits sur les 2,5 hectares de vergers du centre d’entraînement du club. Sept variétés sont cultivées grâce à quelque 2800 arbres. Assez pour servir mille bouteilles jusqu’à la fin de la saison, selon le club.

Quand la culture de la poire côtoie la culture de la gagne

Pour la suite, le PSG annonce d’ores et déjà « une belle floraison » pour 2020. Précision importante, quant aux pratiques agricoles déployées : les deux vergers du centre d’entraînement sont en cours de conversion en bio, sous la houlette des apprentis du Centre horticole d’enseignement et de promotion des Yvelines. La dimension locale va plus loin : la transformation des fruits est réalisée au sein de la Conserverie artisanale Charles Derungs de Saint-Ouen-l’Aumône (Val d’Oise).

L’OL remue miel et terre pour rivaliser

Cette initiative porte le score, entre le PSG et l’Olympique lyonnais, à 1000 bouteilles de jus de poire contre 125 kg de miel. L’OL, autre poids lourd de la Ligue 1, a également fait le choix de mettre en place des aménagements agricoles sur ses installations. De nombreux twittos lyonnais n’ont pas manqué de noter que leur club avait pris de l’avance dans la mise en place d’une production maison.

Depuis 2016, le stade du club, situé à Décines près de Lyon, héberge six ruches sur une zone « dédiée à la biodiversité ». La dernière récolte, en septembre 2019, s’élevait à 125 kg de miel, inférieure aux années précédentes, mais le club, guidé par l’esprit de compétition, n’a pas manqué de remarquer que cette production reste supérieure aux sites apicoles les plus proches.

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