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L’UFC-Que choisir souligne l’effet bénéfique du Nutri-score sur la qualité nutritionnelle de plusieurs produits 

Dans une étude, qu’elle a publié le 12 mars 2023, l’association UFC que choisir met en avant l’effet bénéfique du Nutri-score sur l'évolution des recettes des industriels. Selon elle, la qualité nutritionnelle de plusieurs catégories de produits, sur lesquels figure le Nutri-Score, aurait nettement progressé depuis 2015.

Par Charlotte Casteran - Publié le 18/04/2023 à 12:25

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Jugé stigmatisant par plusieurs filières proposant des produits de terroir, le Nutri-Score est régulièrement défendu par l’UFC-Que Choisir. L’association a une nouvelle fois mis en lumière le système de notation, dans une étude, publiée le 12 mars. Celle-ci souligne la progression de la qualité nutritionnelle de plusieurs produits alimentaires depuis 2015. Pour cela, l’UFC-Que Choisir a identifié 7 familles d’aliments avec des teneurs significatives en graisses saturées, sucres et sel, pour lesquels les fabricants ont la possibilité de modifier leurs recettes. Elle a ensuite comparé la répartition de l’offre alimentaire entre 2015 et 2022. 

Jusqu’à cinq fois plus de « bons » Nutri-score depuis 2015  

L’UFC-Que choisir constate une nette amélioration de la qualité nutritionnelle pour trois familles d’aliments, où le Nutri-score est affiché : barres céréalières (43 % d’affichage), pains spéciaux et biscottes (61 % d’affichage) et céréales du petit déjeuner (97 % d’affichage). En sept ans, la proportion de Nutri-score favorable « A », « B » ou « C » a été multiplié par deux pour les barres céréalières, par cinq pour les céréales du petit déjeuner et est passée de 40 à 62 % pour les pains spéciaux et biscottes. En regardant de plus près, une diminution des graisses et du sucre ont été relevées depuis 2020. L’UFC-Que choisir assure que le Nutri-score serait à l’origine de l’amélioration des recettes. 

Le Nutri-score absent dans 4 rayons à forte teneurs en sucres, graisses saturées ou en sel 

Les quatre catégories d’aliments où ne figure que très peu le Nutri-score correspondent aux biscuits et gâteaux industriels (17 % d’affichage), barres et goûters chocolatés (17 % d’affichage), glaces et sorbets (moins de 1 % d’affichage) ainsi que les sauces condimentaires (10 % d’affichage). 

Forte de ces résultats, l’association appelle la France à « se mobiliser pour défendre le Nutri-score auprès des autorités européennes » et incite « la commission européenne à ne pas céder aux opposants de ce logo ». L’association rappelle également qu’elle met à disposition une application, « Quel produit », financée par son fonds de dotation, qui affiche le Nutri-score sur n’importe quel produit alimentaire, même ceux ne présentant aucun emballage.

Le Nutri-score, qui permet de qualifier la qualité nutritionnelle d’un produit, n’est pas obligatoire. Il est présent sur 60 % du marché alimentaire français.

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