Le magazine de l’agriculture durable
S'inscrire gratuitement à la newsletter S'abonner au mag Newsletter Mag
Initiative

Portrait – Bernard Brocas, prof de champ

Eau

« L’agriculture a un rôle à jouer pour rendre plus sobre sa consommation d’eau »

Initiative

Portrait – Nicolas Gaboriaud-Kolar, chimiste vert

Alimentation

Le Grand Est souhaite favoriser l’approvisionnement de produits durables en restauration collective 

Modes de production

Les agriculteurs classés selon un baromètre : plutôt lion ou abeille ?

Cultures

« Nous ne souhaitons pas embarquer la filière CRC vers l’équitable »

À l'occasion de son assemblée générale organisée le 3 décembre, la filière Culture raisonnée contrôlée, CRC, a fait le point sur ses ambitions, notamment en ce qui concerne le secteur du commerce équitable ou le sans résidus de pesticides.

Par Laure Hänggi - Publié le 08/12/2021 à 15:02

Commenter

Partager :

Vint ans après sa naissance, la filière CRC couvre 99 000 hectares, regroupe 133 adhérents et près de 3400 producteurs. En 2021, plus de 621 000 tonnes de céréales ont ainsi été récoltées. Sur ses volumes, 20 % environ pourraient prétendre à une certification « équitable ». Une voie que les responsables de cette filière ne semblent néanmoins pas prêts à prendre. « Ce n’est pas une orientation vers laquelle nous souhaitons nous embarquer, explique Marc Bonnet, le directeur général du GIE CRC, lors de l’assemblée générale de la filière, le 3 décembre. Cela serait compliqué d’engager toute la filière. Nous allons cependant aider nos adhérents à prendre conscience que, même si ce n’est pas encadré par une certification officielle, ils s’inscrivent dans ce schéma. »

2500 tonnes de blé sans résidus de pesticides

La filière a en effet, pour l’heure, d’autres priorités, et notamment le déploiement d’une expérimentation sur du blé sans résidus de pesticides, menée depuis un an. 2500 tonnes ont ainsi été produites en 2021 par une vingtaine d’exploitants. « C’est une immense satisfaction, nous remercions les producteurs engagés », se réjouit Marc Bonnet. Le groupe de producteurs engagés n’atteint cependant pas la centaine d’agriculteurs annoncée lors de l’assemblée générale de l’année précédente. « Les deux premières années sont des pilotes pour évaluer la faisabilité du projet, souligne Marc Bonnet. Pour l’heure, cette filière ne répond pas à un marché concret. Nous allons faire la promotion de ces pratiques, mais nous n’avons pas d’objectif chiffré en la matière, le marché dictera l’évolution de ce segment. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *