Pop-corn, Nataïs cherche de nouveaux agriculteurs pour accroître ses surfaces

26 novembre 2020 - La rédaction 
Spécialisée dans la production de pop-corn, l’entreprise Nataïs a lancé, le 19 novembre, un appel aux agriculteurs pour cultiver 700 ha supplémentaires. L’objectif est de dépasser la barre des 7500 ha en 2021. Les contrats proposés aux exploitants valorisent financièrement les pratiques durables mises en place, mais l'ambition est également de rémunérer le carbone stocké dans les sols.

Basée dans le Sud-Ouest, Nataïs est le leader européen du pop-corn : 35 % du marché européen et 95 % du marché français est fourni par les 280 producteurs partenaires de l’entreprise…  qui veut aller encore plus loin. Dans un appel lancé le 19 novembre, la structure gersoise explique chercher de nouveaux agriculteurs pour cultiver 700 ha de popcorn supplémentaires, dans les départements du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées, des Landes, du Lot-et-Garonne, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Si l’appel est entendu, Nataïs passerait ainsi le cap des 7500 ha en 2021.

Rémunérer la captation du carbone

Les agriculteurs partenaires sont accompagnés du semis à la récolte. Depuis le début de l’année, l’entreprise s’est fixé un nouvel objectif : engager la filière dans la transition agroécologique. Nataïs a signé dans ce sens, en février 2020, un accord avec plusieurs partenaires dont l’Inrae, pour développer une production durable, haut de gamme et tracée. Ce projet, nommé Naturellement Popcorn, d’une durée de six ans et disposant d’un budget de 7,5 M€, souhaite valoriser chaque maillon de la chaîne, via le développement d’un indicateur bilan carbone. L’ambition est de pouvoir rémunérer l’agriculteur pour chaque tonne de carbone stockée dans ses sols. Le tarif a pour l’heure était fixé à 45€/t CO2, dans les fermes pilotes du groupe. Des réunions destinées aux futurs producteurs seront organisées en visioconférence durant les trois prochains mois.

Un bonus économique

Le partenariat entre l’entreprise et les agriculteurs est acté par des contrats de production d’une durée d’un an, renouvelables. En plus d’une rémunération de base, des « bonus économique » à la tonne sont mis en place, récompensant les agriculteurs sur leurs performances techniques en matière de désherbage, de couverts végétaux, utilisation de sondes d’irrigation… « Nous organisons également des formations et des réunions techniques, (…) un de nos points clé d’accompagnement est la formation autour de l’agriculture régénératrice », rappelle Michael Ehmann, le président-fondateur de Nataïs.

 

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter