“Quelle agriculture dans un futur bas carbone ?”, la stratégie climat pour 2050 en consultation

16 novembre 2021 - Laure Hänggi 
Le ministère de la Transition écologique a construit une stratégie énergie-climat dont l'objectif est de permettre à la France d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Le document, dont plusieurs des sujets en débat portent sur l'agriculture, est mis en consultation publique jusqu'au 15 février 2022. Le but est notamment de mieux connaître les grandes orientations souhaitées par le public.

Une feuille de route actualisée pour atteindre la neutralité carbone en 2050, objectif pris par la France en 2019 : c’est l’ambition affichée par le ministère de la Transition écologique, à travers la stratégie française énergie-climat, SFEC. Cette dernière a été mise en consultation publique le 2 novembre, jusqu’au 15 février 2022. La stratégie regroupe la loi de programmation énergie-climat, qui doit être votée avant le 1er juillet 2023, et qui sera déclinée via la stratégie nationale bas carbone, la programmation pluriannuelle de l’énergie, et le plan national d’adaptation au changement climatique, qui doivent être adoptés au premier semestre 2024. La révision de la PPE et de la SNBC sera ainsi précédée, de manière inédite, par l’adoption d’une loi de programmation sur l’énergie et le climat, qui doit permettre d’atteindre l’objectif fixé par la Commission européenne de réduire de 55 % les émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Quelle agriculture dans un futur décarboné ?

Dix thèmes sont mis en débat. Deux concernent plus particulièrement l’agriculture avec, en premier lieu : « quelle agriculture dans un futur bas carbone ? » Les contributeurs sont invités à choisir les leviers « les plus pertinents » pour réduire les émissions associées au secteur de l’agriculture (nouvelles technologies, énergies renouvelables dans les exploitations, agriculture moins intensive, etc.), ou à se prononcer sur l’évolution des régimes alimentaires. Des commentaires libres peuvent être laissés. Un autre thème interroge sur la répartition par secteur de l’effort supplémentaire pour le rehaussement de l’objectif climatique à l’horizon 2030. Pour l’heure, l’agriculture doit réduire de 14 % ses émissions d’ici à 2030, par rapport à 2018, dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone.

Avec cette consultation, le ministère de la Transition écologique affirme vouloir mieux connaître les grandes orientations souhaitées par le public, enrichir les réflexions sur la vision climatique de long terme, et aider à préparer les stratégies dans les domaines de l’énergie, de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à ses impacts.

4 commentaires sur ““Quelle agriculture dans un futur bas carbone ?”, la stratégie climat pour 2050 en consultation

  1. Pour une meilleure agriculture descendez de vos machines géantes qui n’ont pas le cabarit des routes
    Préférez moins de terrains et un meilleur entretien respectueux de l’environnement
    Arrêtez le maïs destructeur des sols. Préférez le foin pour les animaux
    Récupéré la chaleur des stabulations
    Mettez des capteurs solaires sur vos bâtiments
    Plantez plantez plantez

    1. tres bons conseils !….,mais, hélas !, il y a tellement de “gros sous “derrière cette exploitation agraire !!! que le praticien se retrouve pris entre l’amont ( fournisseurs) et l’aval (acheteurs ,grandes surfaces et agro alimentaire ).
      quand ? une vraie volonté politique de changer tout ce fonctionnement ???
      Attendrons nous d’avoir l’eau aux narines pour réagir ?

  2. Pour une meilleure agriculture descendez de vos machines géantes qui n’ont pas le cabarit des routes
    Préférez moins de terrains et un meilleur entretien respectueux de l’environnement
    Arrêtez le maïs destructeur des sols. Préférez le foin pour les animaux
    Récupéré la chaleur des stabulations
    Mettez des capteurs solaires sur vos bâtiments
    Plantez plantez plantez

    1. tres bons conseils !….,mais, hélas !, il y a tellement de “gros sous “derrière cette exploitation agraire !!! que le praticien se retrouve pris entre l’amont ( fournisseurs) et l’aval (acheteurs ,grandes surfaces et agro alimentaire ).
      quand ? une vraie volonté politique de changer tout ce fonctionnement ???
      Attendrons nous d’avoir l’eau aux narines pour réagir ?

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