Rémunérer les éleveurs laitiers est aussi un vecteur de durabilité !

17 janvier 2018 - Eloi Pailloux 
Concilier rémunération des producteurs de lait tout en réduisant l'impact environnemental de leur activité, ce n'est pas seulement possible : c'est tendance ! Les démarches se multiplient.

L’émission Cash Investigation, diffusée le 16 janvier sur France 2, braque les projecteurs sur la rémunération des éleveurs laitiers. Dans l’échange en plateau, suite au reportage, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), citait un sondage Kantar établissant que « 58 % des Français sont prêts à payer plus s’ils sont sûr que cet argent supplémentaire va au producteur. » Le consentement à payer plus se situerait aux alentours de +10 % du prix (1).

Lier rémunération et durabilité

Christiane Lambert évoque de bonnes dispositions des consommateurs « à saisir » par le secteur. Certaines filières ont déjà saisi la balle au bond. Mieux : elles font de l’environnement une retombée positive de cette tendance. L’ultracélèbre marque « C’est qui le patron !? », dont le succès fulgurant dépasse désormais largement le rayon lait, en est la tête de proue. La marque du consommateur exclue les OGM et rémunère le temps passé par les vaches au pâturage.

La marque Via Lacta, lancée en octobre 2017, dont le cahier des charges a été conçu avec le WWF pour concilier rémunération et environnement, creuse le même sillon. Même Lactalis, à travers sa filiale Lactel, a mis sur les rails « L’appel des prés », qui aborde la thématique du bien-être animal, en plus de la rémunération des éleveurs.

(1) Une réalité qui n’est pas nouvelle : à l’occasion du Salon de l’agriculture 2016, l’Ifop établissait à 66 % le taux de Français prêts à payer plus cher leurs produits pour garantir un revenu correct aux agriculteurs.

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