Signature d’une charte d’engagement « pour une alimentation de proximité reconnue »

4 décembre 2018 - Laure Hänggi 
Des acteurs du marché de gros, des syndicats du secteur agricole et le réseau interprofessionnel de la restauration collective ont signé, le 30 novembre au Sénat, une charte d'engagement « pour une alimentation de proximité reconnue ». Celle-ci doit répondre, notamment, aux attentes « locales » de plus en plus fortes.

Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume (3e à gauche) entouré des représentants des organisations signataires de la charte d’engagement, le 30 novembre.

À l’occasion de la troisième édition de la Journée nationale des Marchés de gros, qui se tenait le 30 novembre au Sénat, une charte d’engagement « pour une alimentation de proximité reconnue » a été signée en présence du ministre de l’Agriculture Didier Guillaume. La Confédération générale de l’alimentation en détail (CGAD) et le Confédération des commerces de gros et international (CGI), la Fédération nationale d’exploitants agricoles (FNSEA), les Jeunes agriculteurs (JA), et le réseau interprofessionnel de la restauration collective (Restau’Co) font partie des signataires.

Les marchés gros se placent comme un rouage central

La charte mise sur ce partenariat multi-acteurs pour « valoriser les produits agricoles et la diversité des terroirs français ». Mais aussi pour apporter une réponse à la demande croissante des consommateurs pour une offre alimentaire de proximité, transparente et de terroir. « Avec 4,7 millions de produits frais distribués chaque année, au service des 45 millions de consommateurs approvisionnés quotidiennement, les marchés de gros sont les acteurs majeurs d’une alimentation locale et diversifiée », assure Jean-Jacques Bolzan, Président de la Fédération des marchés de gros de France.

Cinq domaines d’engagement

L’engagement des différents signataires porte sur cinq domaines, indique la charte :

  • la valorisation des produits et de la diversité des terroirs,
  • l’intégration d’une offre de proximité dans la restauration collective,
  • la formation,
  • la promotion d’une agriculture vertueuse et la lutte contre le gaspillage alimentaire,
  • et enfin la participation active aux différentes démarches collectives existantes, liées à cette thématique, notamment les projets alimentaires territoriaux (PAT).

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