Un contrat Eau et climat en Seine-Normandie pour rémunérer les pratiques agricoles durables

10 juin 2021 - La rédaction 
Le 25 mai, Eau de Paris, l’agence de l’eau Seine-Normandie et la ville de Paris ont signé un contrat de territoire eau et climat pour la période 2020-2025, doté d'un budget de 77,3 M€. Dans ce cadre, un régime d’aides unique, estimé à 47 millions d’euros sur douze ans, vise à rémunérer la mise en place par les agriculteurs de pratiques durables.

Améliorer et préserver la qualité des eaux sur les aires d’alimentation de captage desservant Paris : voilà les objectifs inscrits dans le contrat territorial Eau et Climat signé le 25 mai, entre Eau de Paris, la ville de Paris et l’agence de l’eau Seine-Normandie. Un budget de 77,3 M €, financé à 80% par l’Agence de l’eau Seine-Normandie, a été alloué pour mener à bien un programme d’actions prioritaires sur la période 2020-2025.

47 M€ pour rémunérer les pratiques durables

L’une de ces actions, dotée d’une enveloppe de 55 M€, est la préservation de la ressource en eau souterraine pour garantir la production d’eau potable. La majorité des fonds, 47 M €, finance un régime d’aides, dont l’objectif est d’inciter et d’accompagner les exploitations vers l’adoption de pratiques agricoles durables, sur une période de douze ans.

Ce dispositif prend la forme d’un PSE (paiement pour services environnementaux), validée par la Commission européenne. Il subventionne déjà 49 exploitations agricoles sur 8200 hectares. A terme, entre 100 et 200 exploitations pourraient être concernées, soit 30% des aires d’alimentations de captages d’Eau de Paris.

Une subvention à l’hectare

Dans le cadre du PSE, les agriculteurs engagés, pour un contrat de six ans en agriculture conventionnelle, sept ans en bio, doivent réduire, voire supprimer l’usage d’engrais et de pesticides, adopter des modes de culture durables et/ou biologiques, ou cultiver davantage de prairies. En contrepartie, Eau de Paris les accompagne, techniquement et financièrement. Entre 150 et 450 € par hectare selon le type d’exploitation et en fonction des mesures réalisées. Le versement d’une partie des aides est conditionné à l’atteinte des résultats fixés. Pour les exploitations engagées dans une conversion à l’agriculture biologique, les montants financiers des primes sont plus incitatifs.

D’autres axes de travail

D’autres axes de travail sont prévus dans le cadre du contrat Eau & Climat. 7,46 M € sont attribués à la résilience du système de production d’eau potable, notamment lors de crues importantes. 10,54 M € sont destinés à la réduction des prélèvements sur les ressources. Dans ce cadre, Eau de Paris développe des capteurs connectés pour être plus efficaces dans la recherche et traitement des fuites sur ses réseaux et met en place des actions d’économies d’eau. La quatrième action vise l’amélioration de la connaissance et le suivi de la ressource, pour un budget de 3,72 M €.

Les agriculteurs intéressés peuvent déposer leur dossier sur une plateforme en ligne dédiée.

Un contrat Eau et climat en Seine-Normandie pour rémunérer les pratiques agricoles durables

- La rédaction 
Le 25 mai, Eau de Paris, l’agence de l’eau Seine-Normandie et la ville de Paris ont signé un contrat de territoire eau et climat pour la période 2020-2025, doté d'un budget de 77,3 M€. Dans ce cadre, un régime d’aides unique, estimé à 47 millions d’euros sur douze ans, vise à rémunérer la mise en place par les agriculteurs de pratiques durables.

Améliorer et préserver la qualité des eaux sur les aires d’alimentation de captage desservant Paris : voilà les objectifs inscrits dans le contrat territorial Eau et Climat signé le 25 mai, entre Eau de Paris, la ville de Paris et l’agence de l’eau Seine-Normandie. Un budget de 77,3 M €, financé à 80% par l’Agence de l’eau Seine-Normandie, a été alloué pour mener à bien un programme d’actions prioritaires sur la période 2020-2025.

47 M€ pour rémunérer les pratiques durables

L’une de ces actions, dotée d’une enveloppe de 55 M€, est la préservation de la ressource en eau souterraine pour garantir la production d’eau potable. La majorité des fonds, 47 M €, finance un régime d’aides, dont l’objectif est d’inciter et d’accompagner les exploitations vers l’adoption de pratiques agricoles durables, sur une période de douze ans.

Ce dispositif prend la forme d’un PSE (paiement pour services environnementaux), validée par la Commission européenne. Il subventionne déjà 49 exploitations agricoles sur 8200 hectares. A terme, entre 100 et 200 exploitations pourraient être concernées, soit 30% des aires d’alimentations de captages d’Eau de Paris.

Une subvention à l’hectare

Dans le cadre du PSE, les agriculteurs engagés, pour un contrat de six ans en agriculture conventionnelle, sept ans en bio, doivent réduire, voire supprimer l’usage d’engrais et de pesticides, adopter des modes de culture durables et/ou biologiques, ou cultiver davantage de prairies. En contrepartie, Eau de Paris les accompagne, techniquement et financièrement. Entre 150 et 450 € par hectare selon le type d’exploitation et en fonction des mesures réalisées. Le versement d’une partie des aides est conditionné à l’atteinte des résultats fixés. Pour les exploitations engagées dans une conversion à l’agriculture biologique, les montants financiers des primes sont plus incitatifs.

D’autres axes de travail

D’autres axes de travail sont prévus dans le cadre du contrat Eau & Climat. 7,46 M € sont attribués à la résilience du système de production d’eau potable, notamment lors de crues importantes. 10,54 M € sont destinés à la réduction des prélèvements sur les ressources. Dans ce cadre, Eau de Paris développe des capteurs connectés pour être plus efficaces dans la recherche et traitement des fuites sur ses réseaux et met en place des actions d’économies d’eau. La quatrième action vise l’amélioration de la connaissance et le suivi de la ressource, pour un budget de 3,72 M €.

Les agriculteurs intéressés peuvent déposer leur dossier sur une plateforme en ligne dédiée.

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