Modes de production
Le label « anti-gaspillage alimentaire », prévu par la loi économie circulaire du 10 février 2020, prend forme grâce à un décret paru la veille de Noël. Les conditions précises pour bénéficier du label seront annoncées en 2021, ainsi que les conditions de validation et de contrôle.
Chaque année en France, 10 millions de tonnes d’aliments sont jetés. Ces volumes représentent 3 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre. Afin de palier ces pertes, les secteurs de l’alimentation pourront dorénavant bénéficier d’un label « anti-gaspillage alimentaire ». Les contours de ce dispositif, prévu dans la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, ont été précisés dans un décret adopté le 24 décembre. Il permettra « de valoriser les initiatives vertueuses et d’accompagner les objectifs ambitieux définis par la loi », précise le Gouvernement dans un communiqué daté du 28 décembre.
En effet, la loi prévoit une réduction de moitié du gaspillage alimentaire à l’horizon 2025 par rapport aux références de 2015 pour les secteurs de la grande distribution et de la restauration collective. Concernant la restauration commerciale, ces objectifs sont fixés pour 2030. Les référentiels techniques seront élaborés courant 2021 et préciseront les conditions d’attribution et de validation du label.
