Un partenariat pour étudier la biologie des sols agricoles

24 mai 2017 - La rédaction 
L'Assemblée permanente des chambres d'agriculture et l'Observatoire français des sols vivants ont signé le 18 mai un partenariat pour l'étude de l'impact des pratiques agricoles sur les sols. Cet accord prend place dans les Réseau d'expérimentation et de la veille à l'innovation agricole.

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De gauche à droite : Sébastien Windsor (CA76), Jean-Louis Cazaubon (APCA) et Élisabeth d’Orion Verame (OFSV)

Le vice-président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) Jean-Louis Cazaubon a signé un partenariat avec l’Observatoire français des sols vivants (OFSV) pour l’étude de la biologie des sols. « Nous sommes à un tournant dans ce domaine. Les vérités d’hier ne sont plus valables aujourd’hui. Nous avons une très bonne connaissance du sol, de ses propriétés physico-chimiques, maintenant il faut travailler sur sa biologie », résume-t-il, lors de la signature le 18 mai.

L’objectif est de comprendre comment les activités agricoles peuvent impacter la qualité biologique des sols, et de promouvoir les bonnes pratiques associées à chaque type de système de culture. « Il n’y pas un bon type d’agriculture, chacun peut progresser sur ses pratiques. L’objectif est de rendre l’agriculteur expert sur son propre sol », résume Élisabeth d’Orion Verame, secrétaire générale de l’OFSV, qui signe elle aussi le partenariat.

Les Réseaux d’expérimentation et de veille à l’innovation agricole

Ces études doivent prendre place au sein des Réseaux d’expérimentation et de veille à l’innovation agricole (Reva), organismes locaux dont le but est de créer et de transmettre, entre autres, les connaissances des sols agricoles. L’OFSV fournit les outils d’ingénierie qui permettront aux conseillers des Chambres d’agriculture d’aider les agriculteurs de façon ciblée et spécifique, au sein des Reva.

Ces réseaux permettront aussi de réunir les agriculteurs entre eux, pour qu’ils puissent discuter, comparer leurs pratiques et s’entraider. « Le but n’est plus de dire à un exploitant qu’il doit changer de système, mais comment il peut améliorer le sien, qu’il soit bio ou conventionnel, maraîcher ou céréalier. Il y a des choses a aller chercher chez tout le monde : arrêtons d’opposer les systèmes », conclut Sébastien Windsor, président de la Chambre d’agriculture de Seine-Maritime.

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