Maïs OGM : destructions en série

20 août 2005 - La rédaction 

Plusieurs destructions de parcelles OGM ont été perpétrées cet été. Le 7 juillet 2005, les communes de Greneville-en-Beauce (Loiret) et de Neuville-aux-Bois (Loiret) étaient touchées. Ces parcelles étaient destinées aux essais du programme de recherche de Monsanto en vue d’évaluer l’efficacité du maïs Roundup Ready. Le 18 juillet, ce fut au tour d’une parcelle mise en place par Meristem Therapeutics sur la commune de Beaulieu (Puy-de-Dôme). Cet essai avait pour but la mise au point d’un médicament. Le 10 août, une parcelle de Pioneer Génétique est en partie détruite sur la commune de Menville (Haute-Garonne). Les firmes concernées ont porté plainte. Si les “anti-OGM” dénoncent le non-respect d’un certain nombre d’obligations imposées par la Commission européenne, les ministères de l’Agriculture, de l’Écologie et de la Recherche ont, à chaque fois, condamné énergiquement ces destructions illégales. La FNSEA(1) et l’APCA(2), de leur côté, ont fermement réagi, de même que les organismes semenciers. Ces derniers viennent de rappeler la décision du 27 juillet du tribunal de Toulouse de rejeter la demande de suspension des essais OGM réclamés par plusieurs associations. Au niveau européen, la France a été mise en demeure le 15 juillet par Bruxelles pour n’avoir pas encore transposé la directive 2001/18 sur le contrôle de la dissémination des OGM. L’Efsa, autorité européenne de sécurité des aliments, a donné le même jour son avis favorable sur trois hybrides OGM de Monsanto, précisant qu’ils n’auront pas d’effets indésirables sur la santé ni l’environnement.
Les “anti-OGM” dénoncent le non-respect d’un certain nombre d’obligations imposées par la Commission.

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