Vers une reforme de l’encadrement de la préconisation des pesticides

20 novembre 2005 - La rédaction 

Le colloque organisé le 29 novembre par l’AFPP a rassemblé quelque deux cents participants (agents, firmes, distributeurs, conseillers privés et experts et quelques représentants des Chambres d’agriculture).

Joël Mathurin, sous-directeur de la DGAL (Direction générale de l’alimentation), chargé de la qualité et du service de la protection des végétaux, a annoncé lors de la journée “conseil et préconisation”, organisée par l’Association française de protection des plantes le 29 novembre à Paris, une refonte complète de la réglementation liée à l’agrément et à la préconisation des produits phytosanitaires. Le nouvel agrément, qui concernait les applicateurs de produits (hors Cuma) et surtout la distribution agricole, était sur le point d’aboutir. Les réticences des applicateurs avaient bloqué l’avancement du dossier. Résultat : les services du ministère, qui planchaient parallèlement sur une approche globale de la préconisation, devraient proposer d’ici à la fin de l’année une refonte complète des textes en vigueur. Elle engloberait l’ensemble des préconisateurs, soit notamment, les conseillers de Chambre, se présenterait sous la forme d’un référentiel métier et pourrait faire l’objet d’un texte de loi spécifique. “Nous prenons l’initiative, a souligné Joël Mathurin, mais nous ne porterons pas seul ce projet qui doit être approprié par chaque métier.” Il entend ainsi contribuer à la nécessaire débanalisation de l’usage des produits phytosanitaires. Interpellé sur la question des mélanges, Joël Mathurin, a précisé que l’on s’acheminait vers un guide de bonnes pratiques des mélanges par filière, validé par le comité d’homologation, avançant le principe de trois produits maxi et/ou de deux actions par mélange.

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