Alimentation : la première étude française publiée par la DGAL et l’Inra

29 juin 2004 - La rédaction 
C’est la première fois qu’une étude de l’alimentation totale française traitant à la fois de l’exposition aux mycotoxines, minéraux et éléments traces présents dans les aliments "tels que consommés" est publiée. Réalisée à l’initiative de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) du Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales et de l’INRA, avec la collaboration de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), elle permet de dresser un bilan du niveau de consommation ou d’exposition de la population française à ces composants et constitue un outil d’aide à la décision des pouvoirs publics concernant la prévention et la santé du consommateur.

C’est la première fois qu’une étude de l’alimentation totale française traitant à la fois de l’exposition aux mycotoxines, minéraux et éléments traces présents dans les aliments “tels que consommés” est publiée. Réalisée à l’initiative de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) du Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales et de l’INRA, avec la collaboration de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), elle permet de dresser un bilan du niveau de consommation ou d’exposition de la population française à ces composants et constitue un outil d’aide à la décision des pouvoirs publics concernant la prévention et la santé du consommateur.

 
La méthodologie mise en œuvre par l’unité Mét@risk* de l’INRA obéit à celle d’une approche standardisée de l’étude de l’alimentation totale (EAT ou TDS pour Total Diet Study), utilisée par de nombreux pays pour permettre l’évaluation du risque sanitaire. Cette méthode, à la différence d’études d’exposition se basant sur la contamination des matières premières, présente l’avantage d’obtenir des données d’exposition plus réalistes, dans la mesure où les aliments sont analysés « tels que consommés » par le mangeur.

Fruit d’une enquête de 3 ans, elle met en évidence pour la population française, un niveau observé de contamination de ses aliments en mycotoxines, minéraux et éléments traces étudiés, globalement satisfaisant au regard de la réglementation en vigueur. Elle montre également que la probabilité pour les populations étudiées d’être exposées à des risques alimentaires d’ordre nutritionnel et/ou sanitaire est faible.
Enfin, l’étude apporte des informations sur le risque de consommation de nutriments à un niveau inférieur ou supérieur aux valeurs de références nutritionnelles pour certains consommateurs ou d’exposition à un niveau supérieur aux valeurs de référence toxicologiques.

Les résultats de l’étude se fondent sur l’analyse de la ration alimentaire des 3003 individus de l’enquête nationale de consommations individuelles (INCA). L’échantillon INCA représentatif de la population française est constitué de 1985 personnes âgées de 15 ans et plus de 1018 enfants (3 à 8 ans) et jeunes adolescents (9 à 14 ans). La représentativité nationale de l’échantillon a été assurée par stratification (région d’habitation et taille d’agglomération) et par la méthode des quotas (âge, sexe, PCS individuelle et taille du ménage).

Référence : “Étude de l’alimentation totale française mycotoxines, minéraux et éléments traces”, coordonnateur Jean-Charles Leblanc, mai 2004, 68 pages.

A télécharger : Etude- alimentation – totale

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