La vigne au cœur de la ville d’Angers

30 juin 2011 - La rédaction 

« Vigne en ville Angers » met en valeur une parcelle de vignes conduites en agriculture biologique au sein même de la ville d'Angers. L'association souhaite renouer le dialogue entre agriculture et société sur des éléments fédérateurs et durables tels que le partage et la transmission des savoir-faire et du patrimoine locaux, la sensibilisation à la préservation de la nature par les pratiques agricoles, l'éveil à la culture gastronomique… Pour y parvenir, l'association fourmille d'idées.

Crée il y a à peine sept mois, l'association « Vigne en ville Angers » est déjà forte d'une centaine de membres. « Elle regroupe des personnes proches de l'agriculture ou du monde du vin, en majorité citadins », précise Sébastien Couvreur, président de l'association.
« Nous avons repris la culture d'un vignoble au sein de la Congrégation du Bon Pasteur, auparavant conduite par l'ESA, l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers. Nous bénéficions pour cela d'une occupation gratuite à titre précaire.
Nous avons depuis un an commencé la conversion en agriculture biologique car nous souhaitons nous appuyer sur ce modèle pour mettre en valeur une agriculture respectueuse de la nature, de l'environnement, de la société. Nous réaliserons deux vins : un pétillant naturel et un blanc sec vieilli pendant un an en fûts de chêne en AOC Anjou ».

L'objectif de l'association est de s'appuyer sur cette culture pour recréer du lien entre les Angevins, et plus globalement la société, et l'agriculture, le territoire, et le patrimoine viticole. Visite en collaboration avec la mairie d'Angers durant les journées du patrimoine, projet avec des étudiants sur le suivi de la faune et de la flore sur des parcelles conduites en agriculture biologique dans un contexte urbain, un rallye gourmand avec Slow Food, des visites ponctuelles proposées aux comités d'entreprise… « Vigne en ville Angers » envisage de multiples initiatives pour s'ouvrir à l'extérieur.

« Nous avons plein d'idées mais il nous faut aussi trouver de nouveaux adhérents pour mener à bien toutes ces activités et animer nos quatre commissions de travail », lance Sébastien Couvreur.

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