Alimentation durable des vaches, l’APBO et Bel renouvellent leur partenariat

15 décembre 2021 - Eloi Pailloux 
Pour la cinquième année, le groupe Bel et l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO) seront partenaires en 2022. L'initiative vise à valoriser les efforts de 750 éleveurs bovins, notamment en ce qui concerne la réduction de l'empreinte environnementale de l'alimentation des vaches, grâce à des prix et bonus garantis.

Initiée en 2017, le partenariat entre le groupe Bel et l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO) est reconduit en 2022, suite à la signature d’un nouvel accord, actée le 6 décembre. Deux nouveautés sont proposées aux 750 éleveurs de l’APBO : un prix de référence pour le lait produit selon le cahier des charges « MonBBLait » revu à la hausse, et une prime d’engagement pour une alimentation animale 100 % européenne.

406 € pour mille litres.

Le cahier des charges MonBBLait s’appuie notamment sur deux critères : une nourriture sans OGM pour les vaches, et un accès au pâturage garanti. Le prix de référence du lait issu de cette filière est revalorisé, par rapport à l’accord de 2021 : il est fixé à 377 euros pour mille litres, soit 2,6 % de plus. Concernant l’alimentation 100 % européenne, elle fait l’objet d’une nouvelle prime spécifique de 5 euros pour mille litres. Celle-ci sera appliquée à partir d’octobre 2022, pour laisser le temps à l’ensemble des éleveurs de l’APBO de se conformer à cette exigence. En ajoutant ce bonus aux autres primes proposées, et au prix de base du lait, Bel et l’APBO se projettent sur un prix moyen payé de 406 € pour mille litres.

Bas carbone et autonomie protéique

Les deux partenaires insistent sur le caractère durable de ces engagements, avec une réduction de l’impact écologique de l’alimentation, et notamment de son empreinte carbone. En septembre, lors du salon Produrable, l’APBO présentait déjà ses efforts pour inciter ses adhérents à s’orienter vers le bas carbone : l’intégralité des exploitations auront réalisé un diagnostic carbone CAP’2ER en 2022, tandis qu’un réseau de quinze fermes pilotes s’engage pour améliorer les techniques d’élevage afin, entre autres, de développer leur autonomie protéique et limiter les émissions de méthane.

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